mardi 12 avril 2011

L'Orient des photographes LEHNERT & LANDROCK.

Nos explorations aux marchés aux puces nous mènent toujours vers les meilleures surprises. Ce dimanche nous sommes donc tombés sur deux posters fin XVIIIème, début du XIXème siècle du photographe Rudolph Lehnert qui était associé à l'homme d'affaire Ernst Landrock et qui s'installèrent à Tunis en 1904 en plein coeur de la medina. Ils y sont restés jusqu'en 1914 réalisant leur rêve oriental qui les conduisit aussi en Algérie, en Egypte, et au Proche-Orient.
Voici nos trouvailles:

 Parcequ'on pensait intéressant de vous en dire un peu plus sur l'histoire de ces deux voyageurs de l'Orient, voici un extrait tiré du livre "Tunis 1900, Lehnert et Landrock" de Michel Mégnin aux Éditions Apollonia:

     UN TRÉSOR RETROUVÉ
"L'histoire de ces photographies mérite d'être contée. Diffusées dans le monde sur tous les supports possibles, elles ont peu à peu été oubliées, victimes de leur style pictural daté, et de la photographie touristique en couleur. Il a fallu attendre le début des années quatre-vingt pour qu'Edouard Lambelet redécouvre les négatifs sur plaque de verre, un peu par hasard, dans les réserves de la librairie dirigée par son père qui avait succédé à Landrock. Fin 1978, Edouard Lambelet travaille alors pour une compagnie pétrolière et revient au Caire pour rendre visite à son père dans la librairie que celui-ci dirige depuis quarante ans. Kurt Lambelet est alors fatigué et ne veut plus gérer son entreprise tout seul. Il a dü se battre de longues années pour sauver la firme contre les guerres, les coups d'État, les nationalisations, la première montée de l'intégrisme. Il demande alors à son fils de rester pour l'aider:"ou tu t'associes à moi ou je liquide!" Edouard accepte et en trois ans le docteur en géologie se reconvertit en libraire, essayant avec quelque succès d'améliorer le chiffre d'affaires. En 1982; Edouard Lambelet se souvient:
"Je cherchais de la place pour stocker le surplus de marchandises... c'est alors que j'ai découvert une armoire remplie de boites contenant des plaques photographiques. Comme elles n'avaient aucune valeur commerciales(!), mon père m'a dit d'en disposer comme je voulais: Je n'ai jamais eu le coeur de les jeter....Ajouta-t-il. Grâce à Dieu! Pourrions-nous ajouter aujourd'hui!"

L'auteur de ce bouquin déclare:
"À mes parents qui m'ont fait découvrir et aimer la Méditérranée."

Notre dédicace sera la même.








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